joanne
Les Doigts Verts
hey wooo! inutile de vous dire que le sourire me monte aux oreilles quand j’entends et regarde Joanne dans son jardin. je suis evidemment touchée par le parcours de cette femme savante et esthète, par son chemin. et ce désir de s’ancrer tout d’un coup dans une terre à la fois physique mais aussi philosophe et poète.
incroyable de l’imaginer appliquer son art de la curation et de l’accrochage (joanne à beaucoup travaillé pour le V&A, entre autre) à un matériaux vivant et évolutif qu’est la botanique.
merci dear Joanne pour cette délicieuse rencontre!
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Tes vidéos sont toujours merveilleuses ! J’adore ces rencontres et portraits que tu nous proposes. De belles personnes, de beaux itinéraires de vie, toujours une force intérieure et un sens de la vie qui rayonne…
Hello Mai,
merci pour ta vidéo ! C’est vrai ce que dit Delphine, c’est comme des rencontres que tu nous proposes, par l’intermédiaire de la technologie.
Cette femme est absolument géniale et très apaisée. Je suis moi-même étudiante en art (cinéma) à Lyon, mais j’ai fait un tour par une licence d’esthétique à la Sorbonne et sa réflexion sur l’absence de réflexion sur les jardins en art est très juste. En fait cette absence se retrouve plutôt en Histoire de l’art qui reste très ancrée dans cette idée de l’énorme corpus des « beaux-arts » à apprendre par coeur, avec encore une idée de pureté du médium malgré l’hétérogénéité de l’art contemporain. En esthétique, j’ai eu un très bon professeur, Gilles Tiberghien, qui a écrit des ouvrages sur l’esthétique des jardins, (au sens de perception sensible, on peut prendre ce mot soit dans le sens théorie de l’art, soit dans le sens perception sensible du monde) ça a l’air passionnant. (je te laisse un lien si jamais l’art du paysage et le rapport à la nature t’intéresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_A._Tiberghien; notamment son livre sur la cabane)
Autre chose que m’évoque cette femme, c’est la rencontre avec des anglais merveilleux dans un « trou » de la campagne anglaise quand j’ai fait une immersion à la fin du lycée. Des gens aux vies extraordinaires et avec cet air apaisé de sagesse qu’on retrouve sur le visage de Joanne. Malheureusement, l’homme est décédé, mais Julie Wolfarth est toujours vivante et aurait de sacré histoires à raconter, en plus d’être la meilleure cuisinière que j’ai jamais rencontré. (et oui, on peut bien manger en Angleterre :p)
Bien à toi,
Amandine
C’est tellement beau quelqu’un qui a trouvé sa place… j’en ai les larmes aux yeux. Merci mai, merci Joanne !
je crois que je suis arrivée quasiment à la même conclusion que Joanne. et je construis mon jardin en ce moment. je crois aussi que lorsque tu commence à construire ton jardin (quelque soit sa forme), c’est le moment où tu te construis des perspectives, une direction et aussi un endroit, à toi et aux tiens. Merci Mai… (et puis tu nous diras comment tu es revenue de ta retraite, dis ?)
Belle construction de votre jardin, Sandrine 🙂 Quelque chose à voir avec un enracinement peut-être?
J’aime aussi ce portrait très vivant. Joanne m’évoque un peu une sculptrice du végétal.
oui, une racine mais dans la vie, pas seulement dans la terre… suis pas sûre d’être bien claire!!!! mais je ne vois pas d’autre mot pour dire cela… entre le jardin anglais et le jardin à la française que Joanne nomme, il y a plus qu’une envie de sculpter, une envie de saisir la relation entre les végétaux et nous avec… Le Nôtre crée Versailles pour expliquer la politique de Louis XIV… aujourd’hui, on crée pour un écosystème dans lequel on s’inclue… le végétal crée des racines en nous et nous en lui… (oula surdose de points de suspensions)… belle journée…
AHHHHHH merci Mai pour ce beau portrait!
Je n’ai pas ni la main ni les doigts verts ( je sais que cela s’apprend) mais je suis une très grande amatrice des jardins, et je suis absolument fascinée par ceux qui savent en prendre soin. Mes beaux parents en on un plus classique mais qui me ravit autant que la mer à deux pas et mon ami Christine et son mari font pousser des rosiers partout, chez ces gens-là, dans leurs jardins je me sens chez moi :-). Quelle belle personne, quel beau travail, merci <3
Etonnant cette relation des êtres au jardin/âge à la nature, à la culture (dans tous les sens du terme), les élans, les besoins qui le déterminent / motivent ou pas à un moment de leur vie, selon les possibilités et les opportunités, à se rapprocher et/ou à rester près de cette matière vivante, ce qu’il en font, le temps que cela leur prend et les priorités qu’ils se fixent.
J’ai eu la joie de m’occuper du jardin, d’y faire des siestes, d’entendre couler l’eau de la roubine …. Vivre proche du rythme du renouvellement des saisons.
La joie de Joanne est bien là. Un beau matin de printemps, dans le jardin j’ai entendu ma fille de 4 ans, se dire doucement à elle même : « Quand ça pousse, ça pousse ! » Les enfants, leurs émerveillements, c’est de la joie.
Je suis en même temps en accord avec ce que dit JC Carrière « Je crois à l’enracinement, mais pour un seul pied, l’autre pied doit se balader partout.» A propos de balade :
» Je me baladais seul tel un ☁️
Flottant très haut par-delà vaux et monts,
Quand tout à coup je vis une foule.
Toute une profusion de jonquilles d’or;????????
A côté du lac, en dessous des arbres.
Elles voletaient et dansaient dans la brise.??????
Drues comme les ✨⭐️??qui brillent ….
William Wordsworth (Poèmes – 1815)
Ola Edouard 🙂 Vous voilà d’humeur bien romantique (anglais of course :), entre terre et ciel. J’aime bien l’image de Carrière si déséquilibrée sous ses airs d’équilibre. Elle doit trouver à parler à la raisonnable parfois si déraisonnable que je suis.
Enraciné(e) d’un pied, nomade de l’autre, équilibre de rêve. Mais soyons terre à terre, au pied de la lettre: comment marcher?
Actuellement, je tente de reconstruire un jardin, peut-être un peu le mien mais je n’arrive pas à dire « mon jardin » pourtant, tellement il est imprégné de la vie et du souvenir d’autres que moi. Et puis dire « mon jardin », c’est oublier que nous ne sommes que des « locataires » sur cette terre (l’image est d’un poète 🙂 .
Ce jardin en reconstruction, il est fait de déracinements très nombreux: j’arrache à la bêche, à la pelle, minutieusement et pendant des heures, ce qui avait été souvent bouturé, grappillé par ci par là par quelqu’un qui n’est plus avec moi pour le faire, par moi aussi, parfois séparément, parfois ensemble. Et je replante ces déracinés ailleurs, pour que le goudron ne les recouvre pas bientôt… Il y a de la joie dans ce jardin Edouard, mais pas seulement (il faudra que je revienne à votre joie baromètre 🙂
A travers ces boutures, il y a des balades, des ailleurs, plein de moments de vies, beaucoup de souvenirs aujourd’hui, de branches mortes aussi. J’aime ramener d’un peu partout des graines, des bouts de branches, des déracinés que je prends au bord d’une route ou que l’on me donne. Il y a de ma vie dans ce jardin, mais pas seulement la mienne et il y a plein de par-ci par-là enracinés. ça va des maisons voisines jusqu’à des plus lointains, mais je suis loin d’être allée partout en balade! 🙂
Oui « étonnant cette relation au jardin/âge »… 🙂
Hello O. Oui, du raisonnable et déraisonnable dans ce temps partagé entre le jardin et la ville, la famille et le travail. Cela a « marché » pendant 20 ans, jusqu’à d’autres marches !
Je suis tellement d’accord avec ce non « mon » … jardin ! J’ai de la joie à m’occuper parfois d’un autre jardin. La description de vos activités jardinières est pleine de vie et évoque pour moi tellement de souvenirs de Provence ! Un jardin … de la vie engrammée dans les rhizomes de mon cerveau et dans les branches du séphora, du pommier, des lauriers, de l’abricotier, du néflier, du palmier, …
Un jardin, un chien, des chats, des déjeuners et des diners en famille, avec des amis.
Un pied ici, un pied là-bas … l’Ardèche et Jean Ferrat me viennent à l’esprit.
Belle reconstruction pour ce jardin, … un peu le vO.tre … de réciproques empreintes bien vivantes … ! E:) 😉
Des activités pleines de vie? Oui sans doute. J’y vois aussi beaucoup de mort pour ma part… Mais après tout, vie et mort c’est tout un n’est-ce pas? 🙂
Je ne connais pas la Provence, ni l’Ardèche. Peut-être des moments de vie à venir 🙂 Au plaisir de nouvelles empreintes Edouard!
Je profite aussi de ce passage pour revenir à la vidéo de Mai que j’aime depuis le tea – tarte à la rhubarbe (°°) jusqu’à l’évocation souriante de l’ecchymose finale de Joanne.
» Il ne faut pas laisser le mort grignoter le vivant. » Claude Chabrol
Dans les heures les plus froides de l’hiver quand le soleil est au plus bas, la nature toujours vivante. Joanne’s garden … sensible et heureux pour sa joie. Un jardin, bien loin des « jardins à la française », et malgré tout, un peu trop manucuré, domestiqué, « parfait » à mon goût. Mais l’essentiel n’est pas là, puisqu’il s’agit du plaisir de Joanne, avant tout et que la nature laissée à elle-même, n’est en rien sympathique ! Bonjour les tiques !
La délicatesse des roses, … les nymphéas de Monet, particulièrement celles composées pour le musée de l’Orangerie … ! Enchantement pour tous les sens !
(rapide coup d’œil sur mes ongles du jour, sur mes mains qui travaillent sans gants la plupart du temps… non rien 🙂
Un brin de muguet … vous voilà vernie ! 😉
%°
:)ME.rci
Main verte, doigts verts et ongles vernis ! 🙂
Joie baromètre. Le philosophe Alain l’a dit bien mieux que moi : » Ma conclusion est que la joie est sans autorité, parce qu’elle est jeune et que la tristesse est sur un trône et toujours trop respectée. D’où je tire qu’il faut résister â la tristesse, non pas seulement parce que la joie est bonne, ce qui serait déjà une espèce de raison, mais parce qu’il faut être juste, et que la tristesse, éloquente toujours, impérieuse toujours, ne veut jamais qu’on soit juste. … le mal cache souvent le remède. » Personne n’est à l’abri de mal juger de voir mal et de manière déformée !
Hello O. Votre remarque : « soyons terre à terre, au pied de la lettre: comment marcher? » m’a bien fait cogiter ! Repensé à ce livre « les lisières » d’Olivier Adam, questions de territoire et d’identité. Envie de le lire depuis quelques temps; pas lu jusqu’à présent par peur d’être chamboulé. « Un livre qui n’est pas fondé sur l’expérience me semble d’emblée vain et déconnecté. Et un livre qui se prive de l’aventure fictionnelle, de la manière dont on peut étendre le propos, l’universaliser, me semble tout aussi vain et déconnecté ». O. Adam
Bonjour Edouard, ici cogitO. J’hésite aussi à franchir Les Lisières après lecture de quelques extraits. Il fait bon à l’orée des lisières, vous ne trouvez pas? 🙂
Et que devient notre fleur de Mai?
Quel joli titre : A l’orée des lisières ! Une clairière-ciel ouvert, pour un jardin que l’on appellerait terre ! 😉
elle revient lundi! bisous O. (ps : mai veut dire fleur :p)
Bon retour. fleur de bambou ! 🙂 xx
Ah ben voilà! 🙂
Lundi s’annonce fleuri par ici! Bisous Mai!
Elle revient … Alain Delon hors de ce corps ! 😉
Merci Mai de nouveau pour ce beau portrait ! Joanne est rayonnante ! Je pense que j’aurais pu l’écouter encore pendant des heures tellement elle inspire le bonheur et la passion !
En VO c’est encore mieux 😉 :
I wandered lonely as a cloud
That floats on high o’er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.
Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.
The waves beside them danced; but they
Out-did the sparkling waves in glee:
A poet could not but be gay,
In such a jocund company:
I gazed—and gazed—but little thought
What wealth the show to me had brought:
For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.
http://next.liberation.fr/culture-next/2017/04/30/elle-transforme-sa-maison-en-ferme-urbaine-a-saint-denis_1566348
« Un continuum, une relation qui évolue dans le temps … » ! Une interrelation ! C’est bien de cela dont il s’agit ! Une relation avec la générosité de la nature. Humus et humilité … j’aime cette parenté étymologique qui m’inspire de la gratitude envers la nature et la « générosité, » la flamboyance avec laquelle « elle répond. »
Humus, humilité… et humanité ont même racine terrestre Edouard 🙂
Hum hum …..
Je n’en doute pas une seconde O. 🙂
Oh Mai tu me fais plaisir! Je crois que je t’ai déjà dit que je travaille au jardin botanique de Montréal alors dire que j’ai un faible pour cette vidéo serait un euphémisme. Son jardin est magnifique. Elle a dû y passer beaucoup d’heures, y investir pas mal de sous! Il me semble quand-meme très mature. Je suis curieuse de savoir quand il a été démarré.
Je trouve ça beau que Joanne a découvert l’art des jardins. C’est comme ça ces espaces de nature aménagée, ils passent souvent inaperçus, ils meublent humblement notre quotidien mais quand on s’y attarde et qu’on prend le temps de les observer c’est un monde époustouflant qu’on y découvre. Joanne en est une merveilleuse porte parole et toi aussi d’ailleurs. J’apprécie vraiment comment tu as filmé cet espace. Merci!
Clochettes de muguet pour toutes et tous, … comme s’il en pleuvait ! 😉
A propos de jardin, bien que je m’en éloigne un peu, beaucoup, passionnément, … ? :
« Préférer Trouville à Deauville, c’est se prêter une qualité d’âme. On parle de soi, de ce petit raffinement d’autosatisfaction qui donne la préférence aux choses plus simples. L’opposition Trouville Deauville, c’est l’opportunité pas si fréquente de se déterminer par l’alternative … d’affirmer sa finesse, son goût pour le jardin japonais. » La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules. P Delerme
Sa finesse, Son goût, … Cette anecdote m’a toujours fait rire : une rédactrice d’un magazine de mode, lors d’un voyage en Egypte, en pleine extase devant le désert s’est soudain exclamée :
Mon bêêêêêêêêêge !
La devise de Fouquet : « Quo non ascendet ? » « Jusqu’où ne montera-t-il pas ? ».
Un « foucquet » était un écureuil, en patois de la région angevine.
Merci Joanne d’en avoir parlé ! j »aurais ignoré cela si vous ne l’aviez pas mentionné !
Je vais enfin pouvoir briller en société ! 😉
Merci Mai pour cette délicieuse vidéo… J’aime tout ce que tu filmes mais avec une résonance particulière quand tu filmes la Nature, je repense à ta vidéo de Sapa, une autre de tes enfants jouant des les arbres et la rivière pour Spirit Horse, je ne sais pas expliquer pourquoi… je me demandais aussi si Joanne était de ceux qui « partageaient » leur passion sur un quelconque support car j’aimerais beaucoup voir sa façon de faire, ses choix de plantes…Encore merci à toi.
et alors que je viens de finir avec ma fille la lecture de Tistou les pouces verts:
à lire et à relire http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD-JEUNESSE/Grand-format-litterature/Romans-Junior/Tistou-les-pouces-verts
Merci Mai pour tous les portraits que tu fais! J’aime tellement ta façon de percevoir les gens, c’est magnifique.
Je découvre ravie son site grâce au lien…hier j’étais trop sous le charme de tes images je ne l’avais pas vu! Je te renouvelle ma gratitude Maï!
Un partage sur la joie, le jardin, le jardin/âge, la nature, avec ces 3 citations d’Octave Mirbeau découvertes ce matin, dont une fait écho à la joie, tellement la joie-baromètre (clin d’œil) me parait essentielle :
« Ce n’est pas de mourir qui est triste … c’est de vivre quand on est pas heureux … » Le jardin des supplices de O M
« la nature ne dit rien à l’enfant ni au jeune homme. Pour en comprendre l’infinie beauté, il faut la regarder avec des yeux déjà vieillis, avec un cœur qui a aimé, qui a souffert. » L’abbé Jules de O M
Un paysage …une figure… un objet quelconque, n’existent pas en soi … Un paysage, c’est un état de ton esprit, comme la colère, comme l’amour, comme le désespoir … » Dans le ciel de O M
Et à propos de ma moquerie sur le vagabondage de Mai dans le post précédant :
« Les bourgeois détestent les ouvriers, les ouvriers détestent les vagabonds, les vagabonds cherchent plus vagabonds qu’eux pour avoir aussi quelqu’un à mépriser, à détester. »
Sébastien Roch de O M
Un pied enraciné et l’autre qui se balade partout …
Hâte d’avoir des news de la vagabonde ! 😉
Oui je vous rejoins Edouard. Essentielle(s) joie(s), gouttelettes vitales. Cette joie de vivre qu’évoque Mirbeau dans votre première citation du « Jardin des supplices », jardin aux cruelles fleurs…
Il me semble de notre devoir de la cultiver. En nous d’abord, et avec de l’aide si besoin (comment donner ce que l’on n’a pas/plus en stock?) Et lorsque des humeurs noires envahissantes sont venues s’enraciner et poussent jusqu’à l’éteindre voire l’étouffer cette joie, je pense que nous avons le devoir, la responsabilité, de prendre soin de notre jardin intérieur, tant que nous sommes en capacité de le faire. Sans confondre ces envahissantes avec ce jardin lui-même qui est notre vie. Nous ne sommes pas ces envahissantes (comme « nous ne sommes pas découragé(e)s », j’ai apprécié votre nuance Edouard dans le post précédent, même si bon… hein…pfffff… enfin… 😉 Elles sont une part de nous, à nous de ne pas leur laisser toute la place, jusqu’à ne plus être nous, mais un nous envahi.
Je trouve les deux autres citations de Mirbeau trop catégoriques. « la nature ne dit rien à l’enfant ni au jeune homme »: si, elle lui parle. Sans doute différemment 🙂
Quant à la dernière et ses détestations obligées… Je me méfie des « vérités » sans nuance 🙂
Le jardin de Joanne est décidément le point de départ de toute une promenade!
J’ai évité de parler de « mauvaises herbes » parce que je trouve cette expression très injuste pour elles 🙂
Mélancolie, Amertume, Regrets, Remords, Déception, Haine en fleurs 🙂
https://www.rustica.fr/articles-jardin/10-mauvaises-herbes-jardin,4356.html
Tellement jolis ces liserons ! 😉
En effet … ! “Qu’est-ce donc qu’une mauvaise herbe, sinon une plante dont on n’a pas encore découvert les vertus ?” Ralph Waldo Emerson
Hello O. Bien d’accord avec tout ce que vous avez écrit. Une part de nous … loup noir, loup blanc, nous sommes celui que nous nourrissons ! cf le post Spinoza : http://www.maihua.fr/2016/06/spinoza/
« Comment donner ce que l’on a pas/plus en stock ? » Ne serait-ce pas là une croyance ?
Oui, un devoir, une responsabilité d’abord par rapport à soi-même, tant que nous en avons la capacité, comme vous dites, très justement. De l’aide si besoin ! Oui !
C’est vrai que les deux autres citations sont catégoriques. Ma sœur ne s’est pas reconnue dans la seconde, alors que j’y ai été plus sensible, et je suis d’accord avec vous, il y a un émerveillement de l’enfant devant la nature ( « quand ça pousse, ça pousse ! » ) … j’ai été cet enfant comme ma sœur l’a été. Quand je vois le jardin de ma mère, j’y vois une bonne part de tout ce qu’elle a mis dans ce jardin. Le regard est différent, en même temps que subsiste l’émerveillement. Plus de conscience et de profondeur, il me semble.
Quant à la dernière citation, elle est très caricaturale, mais elle illustre bien, à mon avis, la part d’ombre que nous avons tous. Ce côté amour haine, cette admiration que l’on peut avoir vis à vis de l’autre et l’envie qui peut y être mêlée ! D’où ma remarque à propos de Mai : she doesn’t live by proxy – elle ne vit pas par procuration. (post précédant) Ne pas vivre par procuration, nous préserve de la jalousie, de l’envie, du regret. Je ne dis pas que je n’aurais pas envie de cette retraite népalaise, bien sûr que oui ! Le fait de vivre, d’avoir eu la chance d’être allé au Tibet par exemple, et d’avoir des projets, fait que je ne vis pas avec des regrets, tels que j’aurais aimé mais je n’ai pas pu, su, … J’ai été assez « gâté » !
Et c’est vrai aussi que dans une pomme peut entrer l’océan d’une paix profonde … comme dit Bobin.
Je ne voudrais pas crever … ce poème de Boris Vian résonne tellement en moi ! Résonance …: Raisonnable est-il raisonnable ? disait B Vian !
Cette dernière citation d’Octave fait aussi écho en moi à un passé entre un père « bourgeois » et une mère « artiste vagabonde » (je dis cela comme ça, pour simplifier) entre lesquels j’ai pu sentir une certaine détestation. Alors peut-être que j’ai eu ça en moi, ce « conflit » entre 2 univers bien différents pour ne pas dire opposés : la sédentarité du bourgeois si bien décrite par Brel, et le côté sans attache / nomade de l’artiste.
Paradoxalement, j’aime assez certaines citations sans nuances qui m’ « obligent » à réfléchir et à ne pas les prendre au pied de la lettre et donc à les nuancer. Ce n’est pas une pirouette ! Qqc de vrai malgré tout dans le côté parfois catégorique d’une citation qui a besoin, je vous l’accorde, d’être nuancée.
Il y a de très jolies « mauvaises herbes »; ne pas se laisser envahir ! 😉
Une expression injuste effectivement, et sans nuance ! 😉
Merci pour la promenade, O. ! 😉 j’aime ces promenades !
Rien à voir ! lu ton post sur IG, Mai ! Bien d’accord ! Voter Macron n’empêche pas d’entrer ensuite dans l’opposition si nécessaire. Le sommeil de la raison engendre des monstres !
?
Calcul juste ! : S’abstenir, voter blanc, voter nul, c’est encore voter ! Car dans ces trois scénarios, votre non-voix vient confirmer le résultat final du vote ! De fait, votre non-voix sera comptée comme si vous l’aviez découpée dans la même proportion que le résultat final. Si A obtient 55% des voix, et B, 45%, vous aurez quant à vous donné 0,55 voix à A et 0,45 voix à B. Croire que ne pas voter, voter blanc ou nul, c’est éviter de se salir les mains, c’est faire la preuve seulement de votre faiblesse en maths – et de votre naïveté du même coup. La réalité mathématique, c’est que vous vous les serez salies en laissant le soin aux autres de définir exactement comment !
Je ne sais pas ce que cet émoticon est venu faire dans mon commentaire ???
En ce jour de doute je viens ici pour…me ressourcer. Merci Mai de nous laisser cet espace si bienveillant.
Oui depuis 15 jours je suis si mal…j ai les boyaux qui se tordent tellement c est si violent pour moi ce qui arrive.
Et voter blanc ou nul ou s absetenir ne montrent en rien le mécontentement tant que ca ne sera pas reconnu comme vrai vote.
Je crois sincèrement que beaucoup oublie ce qu’ est le FN…sa base et ses.convictions.
Il va falloir reparler de tout ça avec.nos enfants et même entre nous…
Mille bises Mai Rv à 20h …
Pfiiou tellement mal que j en publiais de parlais de Joanne parce qu Elle est tellement inspirante cette femme. Et son rire…j aime
Bisous
Coucou Mai!
J’ai vu l’exposition Jardins au Grand Palais hier après midi, si ce n’est pas déjà fait, je te conseille vivement d’aller y faire un petit tour 😉
Cette vidéo est top comme d’habitude, toute en délicatesse et cette femme est tellement belle !
Prends soin de toi.
Jeanne Moreau aimait comparer la vie à un jardin, «un jardin en friche qu’on nous donne à la naissance» et qu’il faut «laisser beau au moment de quitter la terre».
http://next.liberation.fr/culture-next/2017/07/31/jeanne-moreau-mystique-et-frivole_1587286