Womanspreading

Joue la comme Monica

photo de Mister Hyde

 

« MAIS naaaaan, t’as pas osé? Monica t’as pas fait ça?!

– bah… si »

J’ai beaucoup beaucoup de taffe (en ce moment)(Aussi) et d’ici Noël, j’ai envie de posts plus light. J’espère que l’on pourra faire une video au moins mais rien de suû. On fait avec ce qu’on a.

Donc je vous raconte Monica. Ca fait 5 ans que je n’ai pas vu Monica. Et vous la verrez bientôt par ici. On se raconte nos lifes comme on le fait dans ces cas là… avec l’enthousiasme de la redécouverte.

Monica est blonde et fraîche. Tellement fraîche. On dirait qu’elle a 25 ans. Pour autant, elle bosse entre Paris et Milan, avec de grosses equipes, de gros enjeux, de gros… égos.

Elle vient d’emménager à Milan et arrive pour une réunion rencontrer un nouveau fournisseur. Le bonhomme, comme tant d’homme lui réserve un accueil… bien burné.

Jambes écartées, les mains de part et d’autres des parties.

Un bon manspreading comme on les aime. En toute simplicité.

Aucune idée de ce qu’il avait consciemment en tête. Mais on a déjà parlé du pouvoir du corps. De ce qu’il raconte au delà des mots. Et en même temps de ce corps qui vous trahit, vous rend lisible, totalement transparent de vos intentions. C’en est parfois agaçant tellement c’est « énorme » (Je parle pas de burnes).

Donc « l’homme fort » accueille la petite blonde fraîche dans son bureau.

La petite blonde fraîche est en jupe.

Qu’auriez vous fait?

Nan mais en vrai? Quelle aurait été votre reaction? Perso, j’aurais été gênée, agacée, et carrément irritable. Perso, je sais pas faire. La preuve.

Bon Beh Monica, elle prend une chaise, elle la pose devant le roi, elle relève légèrement sa jupe, écarte les jambes, mets ses mains de part d’autre du vagin. Elle le regarde dans les yeux, se fend d’un large sourire et dit :

« Je peux faire pareil? »

Inutile de vous dire que le mec s’est ressaisi tout de suite. Et s’en est suivi une collaboration hyper respectueuse et fructueuses entre eux. Et ce que j’adore dans cette histoire c’est que ca s’est fait de manière beaucoup plus simple, légère et puissante que n’importe quelle reaction autre (notamment celles que j’aurais eu).

J’entends beaucoup parler de bienveillance en ce moment. Et dans cette recherche de dialogue, y compris avec ceux qui nous offensent, nous gonflent, nous font douter, on fait comme on peut bien sûr, mais on pourra aussi se souvenir de Monica, qui sans émasculer le bonhomme, lui a dit très simplement et justement à qui il avait affaire!

Car la bienveillance est parfois difficile à appliquer, mais tellement efficace en réalité que ça vaut le coup de se « former » ou de s’échanger nos tips le cas échéant, non?

Beau weekend à tous.tes

Il y a 8 ans / Bouche 99 commentaire(s)

99 commentaire(s)

  • waouh ! respect. elle est très « couillue » 😉 (nan sans blague : quelle confiance, quelle assurance ! bravo Monica, car perso je sais que j’aurais réagi comme toi, Mai)

  • J’aime beaucoup! 🙂
    Comme tu le dis Mai, il y a la simplicité du geste, de la posture, une spontanéité légère, souriante et rafraîchissante. Il y a aussi l’humour (sans doute partagé ici en plus) de Monica!

  • Oui, c’est pas facile de faire face à cette séculaire et universelle oppression des femmes sans exaspération, avec bienveillance, humour et à propos… Et parfois, parce qu’à la minute où il le faut on ne trouve pas d’autres « outils », on cède aux chevaux de la révolte … 🙁
    Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis dit après coup Rhhhaaaa mais c’est ça que j’aurais dû dire / faire ! Je rêverais de rencontrer une nouvelle fois ce mec qui, il y a plus de 20 ans dans un métro Bruxellois, a forcé une situation où je me suis empêtrée par manque d’humour, d’à propos, de confiance peut être aussi. C’est fou comme ce que j’ai ressenti à l’époque est encore vivace.
    Et oui, il a raison Edouard, elle a du clito Monica !

    • Hahaha! He suis dans la même catégorie que toi. Peut être un manque de confiance MAIS de repère aussi. Si j’avais su avant que Monica faisait comme ça peut être que ca m’aurait donné de meilleures idées en temps voulu!

        • Oui je veux que je n’aurais pas sur comment réagir parce que j’aurais pas eu d’exemple à suivre. Si on s’échange entre nous des « best practice » je pense que ca peut constituer des repères, ou au moins une réflexion pour créer les réponses qui nous correspondraient dans une situation similaire. T’en dis quoi? X Zelda!

    • Oui pinkola estes le dit dans son bouquin « femmes qui courent avec les loups », l’expression « en avoir » fonctionne aussi bien pour les hommes (et leurs couilles) que pour les femmes (et leurs ovarios). MAIS il me semble que nous avons moins besoin d’être « sécurisées » dans nos ovaires que les mecs dans leurs bourses! Pure speculation

      • A-t-on entendu un mec dire : Je vais te couper les ovaires ?
        Plus sérieusement, « sécurisées » … voir ce que tu entends par sécurisé !
        Jacques Brel (j’y reviens pour le plaisir et pour l’intelligence des propos)
         » priorité aux rêves ou priorité à son petit confort intérieur ?  » :
        https://www.youtube.com/watch?v=dYaXkj7dn94
        « des adultes que je ne comprends pas … un monde installé autour des femmes (!) … on lui apprend (au futur « homme ») des tas de choses abominables… » Brel
        « … incompréhensifs …  » Michaux
        Ces hommes « à l’aise, réjouis, dilatés » dans lesquels je ne me suis jamais reconnu !

        • Les femmes naissent avec des ovaires (en dedans d’elles)(donc sécurisées) qui ont déjà les œufs à féconder. Pinkola dit que ca donne un « savoir ». C’est la et on le sait.
          Pour l’homme avec ses bourses (en dehors)(donc vulnérables), et une production de spermatozoïdes nouvelle chaque jour, il y a toujours une insécurité sur le lendemain. Et si ca s’arrêtait?
          L’homme archetypal est plus insécurisé dans sa virilité (a prouvée chaque jour) que La femme dans sa féminité

          • Merci Mai pour cette discussion qui se prolonge !
            Y a-t-il un lien entre la production de spermatozoïdes dans mes bourses extérieures et l’origine de la sensation d’insécurité ? L’homme ne vit pas penché sur un compteur de spermatozoïdes produits quotidiennement. La sensation d’insécurité pour l’homme et la femme est multi factorielle. Mesurer la sensation d’insécurité au quotidien, et en évaluer l’origine, de quelle façon ? La mesurer en fonction de la production de la semence me semble être la manifestation d’un esprit trop réducteur par rapport à ce sujet. Jamais eu en ce qui me concerne la peur que cela s’arrête !
            S’il est un domaine où effectivement l’homme peut se sentir insécurisé, c’est dans le fait qu’il n’a pas le pouvoir de commander à son sexe … Il ne peut pas tricher. Son sexe, comme s’il avait une vie propre, « parle » à son homme et à sa partenaire. Il lui témoigne ses découvertes, ses déceptions, ses peurs et ses émerveillements. La femme en dehors du fait qu’elle puisse avoir plus ou moins de libido, ( tout comme l’homme ) ignore « les termes de cette conversation ». Sa condition de femme lui épargne une « démonstration » aussi saillante.
            Existe-t-il véritablement un lien entre la sensation d’insécurité qui serait plus prégnante chez l’homme et la nature de sa physiologie ?
            Dans la mesure où comme l’a souligné Al, l’homme aurait une bite à la place d’un cerveau, on pourrait concevoir qu’il existe un lien entre les preuves de sa virilité et la sensation de sécurité. C’est confier beaucoup de pouvoir à la bite. Le cerveau de l’homme n’abrite pas que le miroir de son sexe, même s’il y tient, comme je le pense, une bonne place pour une majorité des hommes.
            Ce lien, s’il existe, viendrait-il colorer l’existence de l’homme et de quelle façon ? Ce serait corréler le sentiment de sécurité (mais pas que !) aux relations sexuelles satisfaisantes pour elle et pour lui. Il y a sans doute eu un peu de ça, beaucoup de ça, pas du tout de ça, plus ou moins consciemment, à l’aune des différentes expériences de mon existence !

  • Bonjour,
    Au risque d’aller à contre-courant, je ne suis pas trop d’accord avec vous toutes et avec l’attitude de votre amie. Je m’explique.
    Oui, évidemment, elle a très bien fait de montrer à son boss que son attitude de mâle dominant ne l’impressionnait guère et qu’il allait falloir changer d’attitude pour pouvoir bosser en bonne intelligence. Et cela a fonctionné, manifestement.
    Maintenant, la réaction qu’elle a eu ne m’enthousiasme pas. Pour aller contre le mâle (mal ?), elle en a adopté les codes. Niant pas là, sa propre féminité : aucune femme ne se tient assise, les jambes écartées en encadrant sa petite fleur vaginale avec les mains. Jamais et en aucune circonstance. Je trouve cela dommage pour l’image de la femme.
    La femme doit s’affirmer en tant que femme avec ses codes de femme. Et pas en masculinisant ses propos, ses vêtements, sa façon de se tenir ou de bouger. Nous sommes femmes et devons être fière de cela. Nous ne devons pas dire/montrer/suggérer à nos filles que pour lutter contre les hommes en mal (mâle ?) de domination, il faut se comporter comme eux. Restons des femmes !

    J’aurais volontiers crier avec vous « Elle a du clito Monica ! » si elle n’avait pas adopté cette posture purement masculine. (mais en vrai elle a quand même du clito)

    C’est ma pensée. Nul jugement de ma part sur l’attitude de votre amie qui a fait ce qu’elle avait à faire avec ses armes, à ce moment-là.

    AL

    PS : je dis « votre amie » car j’ai du mal à écrire « Monica » comme si je la connaissais…

    • Bonjour AL, merci pour ton com et c’est cool d’avoir des avis contradictoires. Au contraire! Concernant mon amie, m’est d’avis que c’est bcp plus subtile. Elle a « singé » La posture masculine de son boss pour lui proposer un miroir de son comportement à lui. Elle ne s’est pas mise à vivre les jambes écartées en montrant son vagin (par une cravate?) pour faire comme lui et accéder au pouvoir par les mêmes attitudes. Et c’est Du coup lui qui a changé d’attitude. Pas elle. Nan? t’en Dis quoi? Belle journée!

      • Oui, oui Mai, j’avais bien compris le jeu de miroir. Et c’est très intelligent comme attitude. Et c’est en ça que je dis en premier qu’elle lui montre que l’on peut bosser en bonne intelligence même si au départ l’attitude de l’un n’est pas très correcte. Elle est subtile effectivement votre amie.
        Mais je reste persuadée que l’on peut jouer ce jeu du miroir en renvoyant une image (hyper)féminisée de nous même. Un miroir un peu magique certes, mais un miroir quand même, qui réfléchit l’image de deux être humains ni dominants, ni dominés. Chacun avec ce que sa spécialisation sexuelle peut apporter à l’autre, en dehors des jeux de séductions ordinaires. Tu parles pas à mon vagin et je parle pas à tes testicules. Tu parles à mon cerveau de femme et je parle à ton cerveau d’homme*.
        J’adore ce type de débat ! ça m’éclate Mai, vous ne pouvez pas savoir à quel point 😀
        AL

        * On me souffle dans l’oreillette que la différenciation des deux organes chez l’homme n’est pas complète ;-p

    • Ma chérie ( comme moi, elle n’a pas de patron ) pourrait avoir ce genre de réaction ! Elle n’en est pas moins femme, elle n’en est pas moins féminine ! Dans la « singification » comme dans tout, l’essentiel n’est-il pas de ne pas être contagieux(se) à soi-même ?
      « La pierre n’a pas reçu en partage la respiration. Elle s’en passe. C’est à la gravitation surtout qu’elle a affaire. Toi, c’est beaucoup plus aux « autres » que tu auras affaire, à quantité d’autres. Considère en conséquence tes compagnons de séjour avec discrimination, traitant les roches d’une façon, le bois, les plantes, les vers, les microbes d’une autre façon, et les animaux et les hommes d’une autre façon encore, sans jamais te confondre avec les uns et les autres, surtout pas avec ces créatures à qui la parole semble avoir été donnée principalement afin d’arriver à se mêler au plus grand nombre, au milieu duquel, croyant comprendre et être compris, quoique à peine compris et immensément incompréhensifs, ils ses sentent à l’aise, réjouis, dilatés. » Henry Michaux

    • AL, j’ai aussi tiqué sur le fait de répondre par mimétisme comme Monica l’a fait.
      Mais sans la connaître autrement que par le récit de Mai, je me suis dit: « Cette réponse, c’est elle! Même « déguisée », même avec cette « arme » (pour reprendre votre terme martial) si masculine, cette désarmante c’est elle à mes yeux, pas lui. » A aucun moment, je ne l’ai lue moins « elle » et un peu plus « lui ».
      J’ignore en revanche si je l’aurais « joué comme Monica », si cette réponse aurait été moi, mais j’aime beaucoup l’idée que ce soit elle, et ce « elle » me plaît. Et puis bien sûr j’aime sans réserve la suite, la compréhension, la connivence tissées entre « elle » et « lui ».

      • Oui tu as raison. Le féminisme nous propose d’explorer nos individualités et à nous débarrasser des codes sociétaux. Chacun.e peut parler pour lui, elle-même. Merci O.

        • Bien vu O.
          Cela dit, moi qui n’aurait jamais eu l’audace de faire comme Monica, surtout avec qqn que je ne connais pas, je trouve ça génial. La confiance en soi, l’humour désarmant et la certitude de sa position (aussi la rapidité de sa réponse – peut-être qu’elle a l’habitude, dans sa profession, d’avoir à faire à ce genre d’attitudes). Je dis bravo à Monica – tout en reconnaissant qu’on n’a pas toutes les mêmes ‘armes’ pour répondre à ce genre de situations.

  • Bravo à elle! Ce qui me fait réfléchir dans le résultat de son geste est que c’est la preuve que nous, les femmes, trop souvent nous mettons dans une posture de « perdante » dans ce monde d’hommes parce que nous ne parlons pas le bon langage. Ça m’a pris des années pour le piger hélas! Elle aurait pu être mal à l’aise, irritée, lui répondre de travers et il n’aurait fait que se marrer. Et elle aurait probablement toujours eu à payer cette première confrontation. Alors que la, elle pige le mood et lui répond dans le même langage, comme un mec aurait fait. Et… miracle, le type comprend. Bien sûr qu’il comprend! Comme quoi, face à ceux qui ne nous respectent pas toujours, qui nous testent ecc, nous avons des moyens pour nous faire entendre (autres que parler ha). Bon, ceci demande quand même d’avoir pigé qu’on a le droit de dure non et que s’il faut choisir entre être « aimee » et respectée et ban…il faut bien choisir son camp, dès le départ. ..

    • Je n’aurais pu le dire mieux, Cristina, c’est tout à fait ce que je ressens/j’ai ressenti. Combien de fois j’aurais voulu répondre, mais le manque de confiance me paralisait, puis la confiance venant, plus tard, j’ai répondu, mais à côté, parce que je ne maîtrisais pas le bon langage. Et on en revient encore et toujours à la même chose, la communication.
      Je vis depuis longtemps à l’étranger, et je me rends compte qu’en plus des codes culturels nationaux, il subsiste toujours les codes hommes-femmes et que nous avons encore tous beaucoup à apprendre.
      Sur un tout autre sujet Mai, j’ai découvert le très joli portrait de Jerry ‘Woman With Severe Head Cold’, et je ne peux détacher mes yeux de cette merveille gris aux manches amovibles. Mais qui est-ce que fait de telles merveilles ?

  • Vous les femmes, vous avez une parole beaucoup plus subtiles que les hommes, (enfin , c’est mon avis ! du moins, celles que je côtoie !) alors si toutes, vous vous mettez à joindre le geste à la parole … ? où va-t-on ? mais alors où va-t-on ? 😉

  • Avec cette photo, j’ai pensé que tu annonçais une grossesse.. hahhaha rien à voir…
    Arghhhh ça c’est du grand art !! Monica, Présidente !

  • Haha! Mon pauvre patron!

    Oui parce que ce n’est pas lui qui s’est comporté comme ça, ce n’est pas du tout son style !
    C’était un fournisseur, qui au moment où la négociation se durcissait s’est mis dans cette position. Ca ne change rien, parce qu’en effet la reaction (après le choc d’être en presence d’une folle) était bien celle que Mai décrit.
    Mais pour mon patron je ne pouvais pas garder le silence 😉

  • Pour moi (et petit Robert) le vagin c’est le dedans et le dehors c’est vulve, ça m’attriste de voir l’organe géniale féminin réduit à un simple trou, négligeant alors ses multiples replis externes sensibles…

    Merci pour ces articles « think out of the box », nous en avons tant besoin.

  • Non mais c’est qui cet Edouard qui commente 1000000 de fois, c’est gênant. J’aime bien lire l’avis des autres, dans les commentaires. Alors lire 50 fois le même avis….. c’est beaucoup moins constructif.
    Bref. Je suis souvent confronté dans mon métier (dans un milieu plutot masculin) à des hommes sans éducation, des lourdeau, des beaux, des vrais. A chaque fois je fais comme si j’avais pas entendu et je le regrete. Qu’est ce que j’aimerais avoir l’aplomb de cette Monica !

    • Je ne vois pas en quoi je vous empêche de lire les autres avis, Hélène ? Peut-être ai-je tendance, pour vous, à me répéter, dans ce cas inutile de s’attarder sur mes coms en effet ! Le plaisir d’échanger m’importe plus que bavarder et je comprends que mes 100000 coms puissent être ressentis comme du bruit inutile. Faudrait-il absolument être constructif, ne pas se répéter ? Je ne vois pas que du constructif dans l’ensemble de ces coms ainsi que dans le votre, et cela ne me gêne en rien.

    • Bah Helene, je veux bien ton avis MAIS enfin tu peux être un peu sympa avec ed! Il peut commenter autant qu’il le désire. Et en plus c’est justement different à chaque com!

    • Perso, je comprends que l’on puisse s’accrocher !
      Cette phrase de Jack Kornfield m’a ouvert les yeux et le cœur (je suis loin d’être parfait) :
      « il ne s’agit pas de changer quoi que ce soit mais de ne s’accrocher à rien et d’ouvrir les yeux et le cœur. » Ce que j’ai trouvé d’admirable en Monica, c’est qu’elle ne s’est pas accrochée
      Allez je « me » répète : https://www.youtube.com/watch?v=edx8iIy1y3E
      Sincèrement, bonne après-midi à vous 2 ! 😉

  • Ce post m’a rappelé une anecdote de mes débuts en tant que prof, c’était dans une classe exclusivement masculine, avec des ados de 16 à 17-18 ans. On entrait en classe et un des élèves semblait raconter ses exploits d’une nuit avec une fille. Franchement, il en parlait de manière tellement dégueulasse, je n’ai pas gardé les mots en tête ni réussi à faire attention, c’était insupportable. Il fanfaronnait, était fier, même les autres garçons avaient l’air limite outrés ou en tous cas dubitatifs… attendant que je réagisse, à juste titre. Je me suis un court instant demandé si ce langage était juste destiné à me provoquer ou s’il pensait vraiment aux mots qu’il utilisait, j’avais une vraie montée de colère. Il a ainsi pu arriver au terme de son petit monologue. Puis j’ai eu l’idée de lui demander ce qu’il penserait si qui que ce soit utilisait les mêmes mots pour parler de sa mère ou de sa sœur. Il a été hors de lui immédiatement, les autres élèves l’ont retenu alors qu’il avançait vers moi, menaçant, j’ai ainsi eu le temps de lui rappeler que ces mots étaient les siens et ceux de personne d’autre. Il s’est calmé très rapidement, mécontent mais il est resté calme.
    Cet « incident » m’a fait du bien, car chaque homme a eu une mère ou une grand mère ou une sœur… Si on transpose n’importe quelle situation à ces femmes qui leur sont proches, tout est différent. On devrait apprendre ce genre de chose aux garçons: ne jamais faire subir à une femme ce qu’il ne souhaiterait pas qu’une femme proche ait à vivre avec un/des hommes, ce n’est peut être pas plus compliqué que ça? mais ça devrait arriver tôt dans l’éducation des enfants, non?
    Le boss de Monica, il n’aurait surement pas agi pareil si il avait imaginé la situation pour sa propre fille?!?
    Bon ça vaut ce que ça vaut, ce ne sont que mes idées….

    • Merci Cecile! Bien sûr que chest super comme reaction CE que tu as fait. Oui éduquons noms gars! Et montrons leur que devenir un homme ne passe pas par CE genre de discours/attitude. Merci!

  • Bonjour Mai! Je trouve que ce qu’a fait Monica est pile ce qu’il y avait à faire! Montrer à cet homme sa posture irrespectueuse pour lui faire réaliser qu’il est pas chez lui devant la télé, mais devant une personne, dans le cadre professionnel qui plus est (normalement, on se permet moins de familiarité au boulot qu’en dehors). Et je suis d’accord avec un autre com sur le comportement que l’on aurait avec un proche (féminin ou masculin). Plus généralement, agir avec les autres comme on aimerait qu’ils agissent avec nous, avec ceux que l’on aime, avec bienveillance, sans subir une attitude ou des mots!

  • j’avais vu cette photo sur IG (? ) avant de lire ce post. Du coup j’avais pensé que ton homme t’avait immortalisée en guerrière et que ça t’allait bien.
    Ceci dit, MERCI Monica pour la petite histoire très drôle et bien menée!

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