C’est complètement dingue, je VIENS de re(re)(re)voir sa vidéo enceinte (quand je m’ennuie je fouille dans tes archives et ça me met en joie). Quant à envisager une cell detox, j’y pense de plus en plus, l’Iphone ayant décuplé mon addiction à Facebook (ce qui, à mon sens, est une perte de temps nocive).

Quand je ne suis pas chez moi, le portable me rassure un peu, je peux envoyer des bêtises quand je suis dans le train et garder un peu contacte avec mes amis.

Par contre, c’est un simple téléphone portable, pas de smartphone.
Je suis déjà toute la journée sur internet pour mon boulot et si j’en avais un, on ne me décollerait plus d’internet.
D’ailleurs samedi soir, petite soirée entre amis, à un moment tout le monde était sur son smartphone à regarder des trucs sur internet, jouer à un jeu, bref, parfois les soirées sont moins sympas…

Ah la la! Je confesse, je suis vilainement accro à mon iphone! Et super admirative devant les gens qui comme ton amie sont capables de revenir à une vie plus normale, sans smartphone. Moi j’en serais incapable. C’est grave docteur?

oh je suis trop couillonne dans l’emportement j’ai écrit julie :s

Sinon tu peux faire le duo « vielle brique + iPad », l’iPad tu le sors quand tu as un besoin ou que tu veux vraiment faire un truc (cf. tous la plupart des avantages dont parle Lucie), mais il y a moins de risque que tu checkes facebook compulsivement dessus au restau avec tes potes… ou que tu l’emportes en soirée…

Ben c’est ni noir ni blanc (ni en transparence), mais le bilan est négatif du mon point de vue. D’abord, c’est de la m****, faut en changer tous les 2 ans max parce que sinon ta batterie elle tient pas une journée… Non mais franchement, quel dictat! Ensuite (et surtout, en ce qui me concerne), c’est fabriqué par des Chinois et décomposé par des Indiens, sans masque, sans rien, avec en amont une lutte pour les matières premières non sans lien avec, par exemple, les conflits au Congo. Autrement dit, notre confort est le produit de l’exploitation de beaucoup d’autres. Sans compter, pour nous, les problèmes de santé suspectés (cancers? troubles liés aux antennes relais?) Enfin, j’en ai marre des gens sur leur smartphone, ou même leur téléphone en général. J’en ai marre qu’on me hurle dans les oreilles des conneries dans le bus, j’en ai marre qu’on m’appelle pour des conneries, j’en ai marre des textos pour me rappeler que le magasin X fait une journée à 20%…
Alors, perso, je veux bien me perdre (et demander ma rue à quelqu’un), faire l’effort d’arriver à l’heure (et non pas compter sur le fait que tout le monde est joignable tout le temps pour se « permettre » de prévenir qu’on aura du retard), acheter des champignons frais ET en boîte (cf. Aurélie ;), en échange de la fin du dictat…
La seule vraie plus-value c’est en cas d’urgence absolue. Mais du coup, c’est anxiogène. Quand le portable n’existait pas, je ne me suis pas posée la question de savoir quoi faire si une avalanche me tombe dessus (surtout que j’habite Paris)…
Alors, j’ai un portable, qui a des années, qui ne va pas sur Internet. Et quand il mourra, je crois bien qu’il sera le dernier…

J’aime beaucoup les réponses d’Aurélie, Zaz et Della 🙂
Qu’est ce qu’on se sent liiiiiiiiiiiiiiibre sans portable !

Je n’ai jamais acheté de tel neuf de ma vie.
Récemment j’ai été plutôt accro. En rapport avec mon ex amoureux, vu qu’on vivait à distance.
Je dormais avec, je le regardais en pleine nuit.
Alors qu’un an avant je n’en avais pas et n’en voulais pas.
C’est comme un doudou dans ce cas là c’est vrai. Limite viscéral quoi. Ca symbolise un peu l’autre j’imagine.

Mais ça tue, ça rend parano, méfiante, à vouloir savoir ce que fait l’autre, à se demander pourquoi il ne nous appelle pas, vu qu’on est joignable 24/24 maintenant…

Comme dit Julie, sans telephone, c’est la liberté de se promener et de laisser entrer de l’imprévu dans sa vie et dans celle de l’autre.
Savoir prendre ses propres décisions  » mmm je vais prendre des champignons frais ET des haricots vets, soyons fous ».
Et vivre sa vie pour soi, arrêter d’en faire part aux autres constamment. ( j’aime bien Instagram, mais je déteste Twitter & Facebook où les gens passent des heures à dire aux autres  » je vis une vie forrrrrrrrrrrrrrrmidable, regardez, lisez » ).

Pour éviter l’ennui aussi c’est vrai. Du coup dans le tram, dans la rue, les nanas avec leur sac à main dans le creux du coude, avec la main relevée, le telephone dans la main, qui veulent se donner une contenance, parce que quand t’es ado, tu détestes avoir l’air con à attendre sans rien faire. Comme la clope.

Je me passe de telephone par contre internet, faut vraiment que je fasse une cure de detox car ça m’empêche de faire des choses concrètes.
Et c’est le même syndrôme que le portable. Je passe surtout mon temps à checker mes mails. Heureusement que je n’ai pas de smartphone ouhlala :S

C’est ridicule tout ça quand meme 🙂

j’ai toujours eu des portables pas cher, je suis tout le temps en foret à courir, faire du vélo ou grimper et mon seul smartphone je l’ai acheté l’année dernière et il a duré 1 an!
Maintenant je n’achète même plus de portables, mes amis me donnent leurs anciens!
En plus un smartphone c’est fragile, c’est gros et ca hypnotise avec toutes ces applications.
J’ai un vieux nokia, je tchek mes mails le matin et le soir à la maison ca suffit.
En fait c’est très déstressant de ne pas avoir tout à porté de main. Je prends du plaisir le soir à regarder tranquilou ton blog. Et maintenant je lis dans le métro au lieu d’être sur internet.

Mais Gé, la technique n’est pas neutre, elle apporte son lot de changements et, en l’espèce, de révolutions de nos comportements. Alliée au marketing, elle crée de nouveaux « besoins », devenus réflexes.

Non le smartphone n’est pas omnipotent, mais il est tout de même plus qu’un simple objet qui reflète nos addictions.

C’est comme la télé, s’il suffisait de l’éteindre quand on veut, aussi séduisante et apparemment logique que soit cette idée, beaucoup plus de gens le feraient…

J’adore le shopping. J’adore la mode, les produits de beauté, les sacs à main, les foulards, les chaussures. Comme beaucoup d’entre nous.

J’ai 21 ans, je suis de cette génération qui bloggue, qui facekooke, qui twitte et qui explique à son grand-père l’intérêt (ou pas) des réseaux sociaux. Comme beaucoup d’entre nous.

Mais voilà, il y a une chose, toute simple, à laquelle je refuse de me plier. La loi du smartphone.

Et lorsque je vois ce nombre incalculable de personnes qui frémissent dès qu’ils reçoivent un sms, qui disent sur Facebook « je suis à cette soirée trop cool » au lieu d’en profiter réellement, qui textotent à tout va en même temps qu’ils discutent avec quelqu’un, qui téléchargent des applications « vitales » chaque nouvelle minute et qui se sentent complètement perdus dès qu’ils sont à moins d’un mètre du smartphone en question, je me dis … que j’ai raison.

Alors oui, lorsque je découvre une ville inconnue et que je me perds, je demande mon chemin à des personnes réelles, je développe ainsi mon sens de l’orientation.
Lorsque je suis dans le métro, je sors un livre, un vrai, qui sent le livre, le vrai.
Les informations, je les regarde sur BFM ou en achetant Le Monde, d’ailleurs si un article me plait je peux le découper.
Lorsque je prend un café avec quelqu’un, ou que je kiffe à une soirée, j’y suis pour de vrai. Moi, entière, et les « amis » de mon facebook ne sont pas tous au courant.
Mon téléphone prend des shoots tout le temps, c’est un véritable cascadeur (je suis très maladroite) mais j’en rigole plutôt que d’en pleurer, et tu sais quoi ? Il tient, depuis plus de deux ans.
Il a voyagé, avec moi, mais toujours à distance, comme la cabine téléphonique du coin de la rue à l’époque, qui était là « au cas où ».
Et puis de savoir que c’est des gamins esclaves de 8 ans en plein coeur de l’Afrique qui travaillent dans des mines pour extraire le petit materiau sans lequel nos téléphones ne pourraient fonctionner, je t’assure que ça me conforte dans l’idée de ne pas en changer.

Je suis ton blog chaque jour depuis quelques mois, je laisse rarement des commentaires, tu dis tout si bien qu’il n’y a rien à rajouter. Mais à cet article, je ne pouvais pas me taire. Je suis pour le progrès technologique patati patata mais je suis encore plus pour les vraies valeurs.

Prends un grille pain en tant que téléphone, et je te promets que dans le métro, personne ne viendra te voler ton livre.

Je t’embrasse et j’en profite pour te remercier de ce blog. Continue et ne change rien.

Sophie, une future bloggueuse (et future parisienne)